Noir - Je ne masque jamais le goût d'un café de qualité supérieure. Vous perdez les notes de dégustation sur votre palais.
Je ne possède pas d'entreprise physique, car j'ai opté pour le commerce électronique, ce qui a été une bénédiction déguisée avec tout ce qui s'est passé pendant la pandémie. Les rencontres en personne lors des conférences me manquent, tout comme les événements où l'on a la possibilité de partager un café et de rencontrer des gens.
Je pense que le fait de voir d'autres personnes réussir au sein de la communauté PANDC est une source d'inspiration. Je vois le secteur ouvrir davantage ses portes aux entreprises diverses et écouter les jeunes pousses et ce qu'elles ont à offrir. Toutefois, dans le même ordre d'idées, il faut savoir où aller pour accéder au secteur et à qui parler.
Je pense que c'est lentement le cas. Il n'y a pas beaucoup d'entreprises de café autochtones au Canada et encore moins dans les grandes chaînes d'approvisionnement. Des entreprises comme Birch Bark encouragent le changement et l'inclusion. Si nous pouvons ouvrir la voie à d'autres entreprises PANDC et les inspirer, c'est un rôle important. En général, les consommateurs se soucient de l'origine et de la composition de leurs produits. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui que les modèles d'entreprise traditionnels ne sont plus au premier plan et que l'on assiste plutôt à l'émergence d'impacts sociaux et d'entreprises significatives qui se soucient de l'environnement.
Pour ma part, il s'agit d'un changement de mentalité : toutes les entreprises dépendent des consommateurs, qu'il s'agisse d'une grande société ou d'un café du coin. Lorsque vous avez un produit qui gagne les cœurs et les esprits de vos consommateurs, vous avez une plateforme et la responsabilité d'éduquer et de sensibiliser à votre impact social sur notre planète.
