On estime qu'environ une personne sur vingt âgée de plus de 65 ans souffre de la maladie d'Alzheimer. Des années de recherche confirment que la consommation régulière (tout au long de la vie) de café/caféine pourrait atténuer le déclin de la mémoire et que la consommation quotidienne de café peut en fait protéger contre le développement de la maladie.
Une étude réalisée en 2009 en Finlande et en Suède, qui a suivi 1 400 personnes pendant environ 20 ans, a montré que les personnes qui déclaraient consommer 3 à 5 tasses par jour avaient 65 % moins de risques de développer une démence ou la maladie d'Alzheimer que les non-buveurs ou les buveurs occasionnels de café.
Une étude cas témoins publiée dans le Journal of Alzheimer's Disease a trouvé des preuves directes que la consommation de caféine/café est associée à un risque réduit de démence ou à un retard dans son apparition, principalement chez les personnes qui présentent déjà des signes de perte de mémoire légère. En outre, le café semble être la principale ou la seule source de caféine pour ces personnes.
Bien que l'on ne sache pas précisément comment le café contribue à freiner le développement de la maladie d'Alzheimer, Chuanhai Cao, PhD, l'un des principaux auteurs de l'étude, a émis l'hypothèse que l'accumulation de la plaque bêta-amyloïde, une protéine déjà présente dans notre cerveau et la principale caractéristique de la maladie d'Alzheimer, est inhibée par la consommation de caféine. Il ajoute que « la consommation quotidienne modérée de café caféiné semble être la meilleure option alimentaire pour une protection à long terme contre la perte de mémoire due à la maladie d'Alzheimer.»
La maladie de Parkinson est une affection dégénérative du système nerveux central. Bien que la maladie se déclare en moyenne après 60 ans, on estime qu'une personne sur dix est diagnostiquée avant l'âge de 50 ans, les hommes étant légèrement plus nombreux que les femmes à en être atteints.
De nombreuses études crédibles ont examiné et démontré les bienfaits du café pour la santé, son impact positif et son effet protecteur potentiel contre l'apparition et la prévention de la maladie. Un certain nombre d'études plus récentes viennent s'ajouter à cette abondante liste de recherches scientifiques.
Un rapport de 2013 sur l'effet de différentes doses de caféine et le risque de développer la maladie de Parkinson a proposé une relation dose-réponse liée à une dose maximale suggérée de trois tasses de café par jour.
En outre, une importante étude de cohorte de 2012 menée auprès d'hommes et de femmes aux États-Unis a conclu que la consommation de caféine est associée à une réduction du risque de développer la maladie de Parkinson, ce qui est cohérent avec les recherches précédentes. L'association s'est avérée plus forte chez les hommes que chez les femmes (en particulier les femmes qui suivent un traitement hormonal substitutif).
Les résultats d'une méta-analyse suggèrent qu'une consommation plus importante de caféine est associée à un risque plus faible de maladie de Parkinson chez les deux sexes. Cependant, l'utilisation d'hormones peut modifier la corrélation de la maladie de Parkinson chez les femmes, ce qui devrait être évalué attentivement dans de futures études.
Une étude menée par des chercheurs canadiens de l'Université McGill et publiéé dans l'American Academy of Neurology a donné des résultats intéressants, qui suggèrent que même si la consommation de café ne réduit pas la somnolence chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, elle peut s'avérer bénéfique pour le contrôle des mouvements. En fait, selon l'auteur de l'étude, le Dr Ronald Postuma, « des études ont montré que les personnes qui consomment de la caféine sont moins susceptibles de développer la maladie de Parkinson, mais il s'agit de l'une des premières études chez les humains à montrer que la caféine peut aider à contrôler les symptômes du mouvement chez les personnes déjà atteintes de la maladie.»
Les preuves restent cohérentes : votre tasse de café quotidienne regorge de bienfaits potentiels pour la santé et une consommation modérée peut réduire le risque de maladie d'Alzheimer, de maladie de Parkinson et d'autres troubles neurodégénératifs.
D'autres recherches seront nécessaires pour approfondir ce lien positif.